DeutschEAUTARCIE, la gestion durable de l'eau dans le mondeEnglishEAUTARCIE, la gestion durable de l'eau dans le mondeEspañolEAUTARCIE, la gestion durable de l'eau dans le mondeFrançaisEAUTARCIE, la gestion durable de l'eau dans le mondeItalianoEAUTARCIE, la gestion durable de l'eau dans le mondeMagyarEAUTARCIE, la gestion durable de l'eau dans le mondeNederlandsEAUTARCIE, la gestion durable de l'eau dans le monde
Site d'information basé sur les travaux de Joseph Országh Site d'information basé sur les travaux de Joseph Országh Site d'information basé sur les travaux de Joseph Országh
Eautarcie EAUTARCIE Eautarcie- Joseph Országh
AccueilIntroductionAssainissement EcologiqueValorisation de l'Eau de PluieGestion des eaux grisesToilettes SèchesEautarcie en Ville et dans le Mondegestion Conjointe de l'Eau et de la BiomasseRéflexions sur les politiques de l’eauPlan du site – Lexique – FAQ – Documentation La gestion durable de l'eau dans le monde
Réflexions sur les politiques de l’eau
Gérer son eau

Politique de l'eau de la Région wallonne

Le système PLUVALOR et la loi

Valorisation de l'eau de pluie en Belgique

Une Charte mondiale de l’eau?

Riccardo Petrella

Les politiques d’approvisionnement en eau

Le système TRAISELECT et la loi

Normes de déversement contre la gestion durable de l'eau

Les politiques de gestion des eaux usées

Recherche d'un terme
sur le site eautarcie.org 
Loading

La lecture de ces pages se veut utile aux personnes appelées à prendre des décisions en matière de politique de l’eau.

En utilisant l'eau de pluie, on devient son propre fournisseur d'eau avec toute la responsabilité que cela comporte.

Pour voir le schéma général d'un système PLUVALOR, cliquer ici.

Première publication du texte de la présente page sur www.eautarcie.com: 2008

Adaptation du texte original et première publication de la présente page sur www.eautarcie.org: 2010-03-03

Mise à jour: 2010-05-17


L’eau de pluie dans les habitations en Belgique

Analyse du dossier intitulé «L'utilisation des ressources en eau de pluie en Région Wallonne»

Un document intéressant a été publié par AQUAWAL en septembre 2006 sur la valorisation de l'eau de pluie en Belgique, document rédigé par Cédric Prevedello. Ce document a le mérite d'apporter une série de données intéressantes. Pour notre analyse, nous préférons séparer les données statistiques et leur interprétation. Si avec les premiers, nous ne pouvons qu'être d'accord, avec les secondes, nous avons des remarques à formuler.

Le lecteur de ce document apprend, avec surprise que, contrairement aux informations susceptibles d'inquiéter les responsables des sociétés distributrices, le taux des habitations équipées de citernes présente une tendance à la diminution, du moins entre 1961 et 2001. Cette tendance est probablement inversée depuis cette date. En 2001, 35,8% des habitats disposaient d'une citerne, contre 46,3% en 1961. En regardant la carte de la Belgique, le taux de pénétration des citernes diminue suivant un axe Nord-ouest vers Sud-est. C'est la Flandre Occidentale qui est la plus équipée contre la province de Luxembourg la moins pourvue en citernes. Eu égard à ces chiffres, la récupération de l'eau de pluie apparaît comme une sorte de mouvement de fond, avec ses impacts environnementaux, économiques et sociaux.

Il est intéressant de se pencher sur le profil de consommation, c'est-à-dire les usages que le public fait de l'eau de pluie. On apprend que presque tout le monde l'utilise pour arroser le jardin et laver la voiture; 38% des usagers en alimente la chasse des W.-C..

Le plus surprenant est de constater qu'une partie non négligeable du public ne semble pas suivre les recommandations disponibles un peu partout, et utilise l'eau de pluie pour les lessives (38%), l'hygiène personnelle (21%), pour la vaisselle (11%) et pour la boisson (3%). Est-ce de l'imprudence, ou le résultat d'une démarche raisonnée? L'enquête relatée dans le document d'AQUAWAL ne répond pas à cette question.

Au point de vue du système PLUVALOR, c'est surtout ce dernier chiffre qui nous intéresse. Pour autant qu'on admette la validité de l'extrapolation des résultats de cette enquête réalisée par WWF, il y aurait en Belgique environ un peu plus de 100 000 personnes qui boivent l'eau de pluie depuis des années et plus de 750 000 qui l'utiliseraient pour l'hygiène personnelle [1]!

[1]
Calcul: En se basant sur le chiffre de 35,8% de pénétration des citernes dans les ménages belges, sur une population de dix millions d'habitants, 3 580 000 personnes sont concernées. Sur cette population, 21% utilise l'eau de pluie pour l'hygiène personnelle, soit 3 580 000 x 21% = 751 000 personnes. D'après l'étude, 3% optent pour boire l'eau de pluie, ce qui fait 3 580 000 x 3% = 107 400 personnes. Ces chiffres doivent, évidemment être considérés comme des approximations, des ordres de grandeur.

Dès lors, il est légitime de se poser des questions sur le «caractère dangereux» de cette pratique, dénoncé par la presque totalité des techniciens de l'eau. Sans disposer d'une étude épidémiologique démontrant les impacts défavorables sur la santé, eu égard aux résultats de cette enquête, peut-on encore argumenter valablement sur les «dangers»?

Il y a encore de nombreux scientifiques - surtout ceux qui sont directement ou indirectement liés aux services officiels de l'eau - qui continuent à défendre une conception basée sur des considérations purement théoriques de laboratoire, considérations qui sont de plus en plus battues en brèche par la pratique quotidienne d'un nombre croissant de ménages.

Dans ce débat, à côté des éléments scientifiques, il y a aussi des prises de position relevant des conceptions philosophiques. Le tout est compliqué (téléguidé?) par des intérêts économiques puissants. Par la suite, nous allons nous efforcer de séparer ces éléments et les ramener aux faits observés sur le terrain. Notre analyse sera basée sur les prises de position de la majorité des techniciens de l'eau, dont l'objectif déclaré est de barrer la route à l'usage de l'eau de pluie autre que le jardin et les W.-C.. Nous avons relevé cinq points dans le document d'AQUAWAL méritant une attention particulière.

L’eau de pluie non traitée

Assimiler la qualité de l'eau des précipitations à celle qui, après avoir transité par la citerne et les filtres, coule au robinet du consommateur est une démarche incorrecte. L'erreur – commise également par Cédric Prevedello – est d'affirmer qu'en raison de son acidité, l'eau de pluie ne répond pas aux normes pour l'eau potable. En réalité, l'eau qui tombe sur le toit est tout à fait différente de celle qui se trouve dans la citerne, et encore plus de celle qui a été traitée, filtrée par l'utilisateur. Dans tous les cas, sans exception, l'acidité de la pluie est complètement neutralisée par les parois du béton à un point tel que le pH remonte au-dessus de 7! A ce point de vue, l'eau d'une citerne répond bel et bien aux normes. Cette neutralisation s'accompagne également d'une minéralisation de l'eau, surtout par de l'hydrogénocarbonate de calcium, mais on y observe aussi des sulfates. La teneur en sels minéraux de l'eau de citerne est de l'ordre de 50 à 90 mg/l. Discourir sur le caractère «acide», «corrosif» et «aminéral» de l'eau de pluie ne tient pas compte des faits analytiques.

L’eau de pluie pour usages domestiques

Déconseiller l'usage de l'eau de pluie pour les lessives, vaisselles et l'hygiène personnelle en raison de la présence de bactéries de contamination fécale équivaut à supposer que l'eau de la citerne soit utilisée sans aucun traitement. L'expérience accumulée depuis des années par plus de 750 000 personnes en Belgique prouve le contraire. Une filtration sur 35 et 10 microns fournit une eau de qualité inoffensive dont l'absorption accidentelle en petites quantités n'a aucun incidence sur la santé. Ici aussi, il s'agit d'une prise de position, basée sur des hypothèses tout à fait théoriques, démenties par les expériences et les observations faites sur le terrain.

L’eau de pluie pour la consommation

Déconseiller la consommation d'eau de pluie pour la boisson et pour la préparation des aliments est, sans aucun doute, la position scientifique la plus discutable. L'eau de citerne soumise à une microfiltration ou à l'osmose inverse et ayant passée sur du charbon actif répond aux normes les plus sévères pour l'eau potable. Sur des centaines d'analyses faites sur une telle eau, prélevée chez les utilisateurs, nous n'avons pas relevé un seul cas de non-respect des normes. Même dans les installations non entretenues depuis des années!

Cette vision erronée des techniciens de l'eau est l'obstacle majeur pour donner de l'eau potable de qualité à tous, sans dépenser des sommes astronomiques dans des captages et adductions. Dans un monde de développement durable, avec une vision plus pragmatique et surtout plus correcte au point de vue scientifique, il faut adapter la qualité de l'eau aux usages. On ne boit donc pas, sans traitement, l'eau de sa citerne, pas plus qu'on ne s'efforcera pas de la rendre potable pour la vaisselle ou la lessive. Pour ces derniers usages, on profitera par contre de sa douceur naturelle. Nous sommes donc loin de la volonté d'utiliser de l'eau potable pour tous les usages. Ce n'est vraiment pas raisonnable.

Devant les faits analytiques, c'est une erreur de considérer l'eau de distribution comme une eau de référence. A côté de ses qualités indéniables, cette eau a aussi des propriétés négatives, comme la dureté, le pH et la minéralisation trop élevés, une activité électronique trop faible due aux traitements oxydants (chlore ou ozone), sans parler de la présence des substances indésirables comme les nitrates et les résidus d'hormones et de pesticides.

Ce qui est dommage est la prise de position d'un scientifique, relevant surtout d'une opinion personnelle et non des faits. Sans que ce soit explicitement mentionné dans le document d'AQUAWAL, lorsqu'on me parle des «fientes d'oiseaux sur les toits, des rats crevés dans la citerne et des averses chargées d'hydrocarbures et de pesticides», j'ai envie de dire que:
«L'eau d'une citerne n'a jamais percolé à travers des terres agricoles traitées aux engrais chimiques et aux pesticides. Elle n'a jamais été puisée dans une rivière dans laquelle se déversent l'eau des stations d'épuration (ou parfois des égouts publics et industriels). Faut-il mentionner le «danger potentiel» de l'introduction de poisons dans le château d'eau par des terroristes?» De telles affirmations, tout en contenant un fond de vérité frisent le mensonge par omission.

Une position objective consiste à comparer des choses comparables. Les techniciens des sociétés distributrices comparent volontiers l'eau des précipitations ou celle des citernes, à l'eau de distribution sortant de leurs installations. Alors que, objectivement, il faudrait comparer l'eau de distribution avec celle qui coule du robinet d'eau potable chez les usagers du système PLUVALOR. En voulant remonter aux sources, on peut comparer l'eau d'une citerne, non pas à l'eau de distribution, mais à sa matière première: l'eau de la rivière qu'on prélève pour la préparation de l'eau de ville.

L’eau de pluie et les risques sanitaires

Il est facile de faire peur au public à propos de l'eau de pluie en agitant le spectre des maladies infectieuses. Ici aussi, il s'agit d'une opinion personnelle non confirmée par les faits récents constatés sur le terrain. A défaut d'une étude épidémiologique prouvant le caractère dangereux de cette pratique, une telle affirmation constitue une véritable désinformation.

Depuis au moins vingt ans, alors que j'étais encore membre de la Commission des Eaux de la Région wallonne, j’ai réclamé (et je réclame toujours) une étude épidémiologique qui consiste à comparer la fréquence des maladies liées à l'eau auprès des usagers de l'eau de pluie et auprès de ceux qui utilisent l'eau de distribution. Cette demande a toujours été repoussée aussi bien par l'administration régionale que par la Communauté Européenne.

Pour écarter une telle proposition, qu'on n'argumente plus, comme par le passé, sur le «caractère marginal» de l'usage domestique de l'eau de pluie! Un échantillon de 100 000 personnes pour l'eau potable et de plus de 750 000 usagers d'eau de pluie pour l'hygiène personnelle constitue une base valable pour une étude statistique.

Si notre souci était la santé publique, nous pourrions aller bien plus loin dans cette voie. Comme hypothèse de départ, il faudrait aussi tenir compte des indications cliniques concernant la dépression du système immunitaire par la consommation et l'utilisation (même à usage externe, surtout pour les nourrissons) de l'eau ayant subi un traitement oxydant (chlore, ozone). Dans l'intérêt de la santé publique, il serait souhaitable d'étendre l'étude dont il est question plus haut, aux maladies virales, aux cancers et aux affections allergiques. Faut-il rappeler qu'il faudrait aussi faire une étude semblable dans le cas de ceux qui fréquentent régulièrement les piscines publiques saturées en chlore. Il y a beaucoup à parier qu'on arriverait à des résultats pour le moins inquiétants. Cette supposition est corroborée aussi par l'exemple des villes (Nice, Grenoble, Amsterdam, Hambourg et Berlin [2]) où l'on distribue de l'eau non traitée au chlore. Pour éviter toute confusion, ce n'est pas la formation des composés organochlorés dont il est question ici, mais de la modification des propriétés électrochimiques de l'eau par les traitements oxydants. La diminution spectaculaire de l'activité électronique de l'eau, suite à la désinfection chimique, en modifie profondément les propriétés biologiques. Cet aspect semble être complètement mis de côté par l'écrasante majorité des techniciens de l'eau.

[2]
Réf.: C. Haslay et H. Leclerc, Microbiologie des eaux d'alimentation, Ed. Tec.& Doc. Paris, page 467

L’impact environnemental de la récupération de l’eau de pluie

En ce qui concerne les impacts environnementaux, il y a plus de 20 ans, j'ai lancé l'idée suivant laquelle la généralisation de l'usage domestique de l'eau de pluie, avec des citernes dont la capacité est adaptée à la surface de captage constitue un volume tampon pour régulariser le régime hydrique, volume équivalent pour une ville à celui d'un énorme bassin d'orage.

Cette idée, bien que tout à fait déformée, a été reprise par Cédric Prevedello et aussi par d'autres spécialistes. De toute évidence, leur objectif était de montrer que ma proposition ne portait que sur une «quantité négligeable» des précipitations, donc sans bénéfice pour l'environnement.

Dans le document d'AQUAWAL, afin de prouver cette affirmation, on développe un calcul en partant de «citernes vides» d'une capacité moyenne variant entre 500 litres et 5 m³. On insiste sur le fait que l'hypothèse «citernes vides» est favorable à la rétention d'eau, alors qu'en réalité les citernes ne sont pas vides. Donc la quantité d'eau retenue est encore plus faible. D'autant plus que sur le territoire wallon, lors d'une grosse averse (10 litres par m²) il peut tomber plus de 168 millions de m³ d'eau, alors que la capacité supposée des citernes n'est que de 2 millions de m³ au maximum. On en conclut que la rétention est tout à fait négligeable. Ce calcul ramène les impacts environnementaux à la situation actuelle qui n'est pas une situation de référence.

En partant des hypothèses que j'ai formulées, la situation est différente.

Afin d'évaluer les impacts environnementaux de la valorisation de l'eau de pluie, il n'est pas opportun de comparer la quantité d'eau qui tombe sur tout le territoire wallon avec celle récupérable dans des citernes largement sous-dimensionnées dans l'étude de Prevedello. Les toits ne drainent pas la pluie qui tombe sur les champs et sur les forêts. Par contre, afin d'estimer l'impact réel sur l'environnement direct d'une ville, il faut partir de la quantité d'eau qui tombe sur les toits et qui est récupérée dans des citernes correctement dimensionnées.

Suivant ma proposition, la capacité souhaitable des citernes est supérieure à 150 litres par mètre carré de captage. Ce qui équivaut au placement d'une citerne d'au moins 15 m³ pour une maison de 10 x 10 mètres. Nous sommes donc loin de l'hypothèse de Prevedello proposant 500 litres à 5 m³ par habitation.

De plus, suivant le système que je propose, il y a prélèvement continu dans la citerne qui, de ce fait, n'est que rarement vide et presque jamais en surverse. C'est l'expérience des milliers de ménages qui utilisent ce système. D'après la modélisation du niveau de la citerne en usage continu par rapport à la répartition des pluies, on voit qu'une telle citerne absorbe plus de 95% des précipitations. En d'autres termes, la rétention des précipitations est presque complète.

Prenons le cas d'une ville de 100 000 habitants avec, en moyenne, 20 m² de toit par personne et une pluviosité annuelle de 800 mm. Il y tombe annuellement 1 600 000 m³ sur les toits, dont 95% sera utilisée, soit 1 520 000 m³. Cela représente donc un peu plus de 41 litres d'eau par jour par personne. La consommation moyenne des ménages wallons varie entre 105 et 120 litres par jour par personne. En zone périurbaine, où la superficie de captage par personne est supérieure, cette proportion y est encore plus importante. Ajoutons à cela, toute l'eau récupérable sur les toits des bâtiments publics, industriels et agricoles, pour découvrir qu'une proportion importante de la consommation des ménages pourrait être couverte par l'eau des précipitations. La valorisation intégrale de l'eau de pluie incorpore tout simplement et d'une manière continue, l'eau des averses qui tombent sur le toit dans le volume des eaux usées. Sans les citernes, ce flux s'ajouterait aux rejets des eaux usées. Il ne faut pas oublier que les eaux usées rejetées par une ville constituent une véritable rivière dont le débit est bien souvent non négligeable devant celui du cours d'eau récepteur. L'impact de la valorisation de l'eau de pluie sur le régime hydrique des villes est donc loin d'être négligeable.

Conclusion

Nous pouvons encore accentuer les effets favorables avec d'autres options touchant l'eau. Si l'on voulait prendre réellement au sérieux le concept de gestion durable, on encouragerait l'usage des toilettes sèches. Dans notre monde voué à la promotion du «tout-à-l'égout» obéissant à la logique du «tout-à-la-poubelle» on fait l'inverse. Comte tenu du fait qu'en Région wallonne, 43 litres d'eau par jour par personne transitent par les W.-C., on peut se faire une idée de la réduction de la pression sur nos réserves hydriques et de la quantité d'eaux usées rejetées avec le système PLUVALOR et l'application du principe de TLB par l'utilisation urbaine des turbo-toilettes ou T.-T.. L'impact environnemental de cette option est bien supérieur aux quelques pourcentages concédés et montés en épingle dans le document d'AQUAWAL.

La position d'AQUAWAL a évidemment un poids non négligeable sur l'esprit des lois en vigueur. On peut également admettre (?) une influence en sens inverse. Il ne faut donc pas s'étonner que sur le plan juridique et réglementaire, actuellement, la valorisation domestique de l'eau de pluie est largement défavorisée par rapport à l'eau de distribution.

Même si en Belgique, nous ne sommes pas encore là, en France, sur base d'une philosophie d'approche identique à celle d'AQUAWAL, on s'apprête à interdire l'usage domestique de l'eau de pluie, pour autre chose que la chasse des W.-C. et l'arrosage du jardin. Nous y sommes donc loin d'une approche pragmatique.

Dans cette situation déplorable, les techniciens de l'eau portent une responsabilité lourde.

TOP

Accueil - Introduction - Assainissement Ecologique - La Valorisation de l'Eau de Pluie - Gestion des eaux grises - Toilettes Sèches - Eautarcie en Ville et dans le Monde - Gestion Conjointe de l'Eau et de la Biomasse - Réflexions sur les politiques de l’eau - Annexes